Pour cette quatrième édition, le prix de thèse « Valois » a notamment été attribué à Violette Abergel, pour sa thèse : « Relevé numérique d’art pariétal : définition d’une approche innovante combinant propriétés géométriques, visuelles et sémantiques au sein d’un environnement de réalité mixte ».
La thèse de doctorat en Conception et Sciences de l’ingénieur (École nationale supérieure d’Arts et Métiers – HESAM Université) a été préparée au MAP-Aria, à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon. Elle a été dirigée par Livio DE LUCA et Philippe VERON et co-encadrée par Kévin JACQUOT.
Cette thèse s’intéresse aux limites, enjeux et renouvellements méthodologiques soulevés par la démocratisation rapide de la culture numérique dans le champ du relevé patrimonial, avec l’objectif de proposer une approche capable d’en concilier les apports à ceux des pratiques analogiques, pour atteindre un meilleur équilibre entre quantitatif et qualitatif. La recherche, effectuée en collaboration étroite avec le Centre National de la Préhistoire, a pris pour objet le cas d’étude spécifique de l’art pariétal.
Les autres lauréats sont Pierre Nocérino, pour sa thèse : « Les auteurs et autrices de bande dessinée : la formation contrariée d’un groupe social » (Thèse de doctorat en Sociologie, EHESS. Direction : Cyril Lemieux) et Marina Rotolo, pour sa thèse : « La production de la ville en contexte labellisé. Matera, capitale européenne de la culture en 2019 » (Thèse de Doctorat en Architecture, Université Paris Est. Direction : Nathalie Lancret et Adèle Esposito).