Soutenance de thèse : Benjamin Riley

Murs en béton vivant – Concrete living walls

La soutenance de thèse de Benjamin Riley, chercheur au laboratoire, en thèse CIFRE au Centre de Recherche LAFARGE, a eu lieu le mercredi 31 janvier à 13h30, en l’amphithéâtre de l’ENSAL.

Cette thèse a été co-dirigée par François FLEURY (ENSA Normandie), François DE LARRARD (Lafarge Holcim), Valéry MALECOT (Centre INRA Angers-Nantes). Le jury de thèse est composé en outre de Sabine CHARDONNET-DARMAILLACQ, rapportrice (ENSA Paris-Malaquais), Kim KURTIS, rapportrice (Georgia Tech), Sophie NADOT, rapportrice (Université Paris-Sud), Marc ANGELIL (ETH Zurich), Patrick BLANC (chargé de recherche CNRS).

La thèse a été développée au laboratoire MAP-Aria, avec Hervé Lequay comme tuteur de thèse.

La soutenance, orchestrée par Marc Angélil, a attiré un large public. Le jury a félicité Benjamin pour l’ampleur du travail accompli, dans un contexte pluridisciplinaire très large. Benjamin a associé à son succès les nombreux partenaires, notamment Armelle Vidal de Vertical Végétal, le pôle de compétitivité Vegepolys d’Angers et le personnel du Centre de Recherche Lafarge (entre autres Isabelle Dubois-Brugger et Gilles Lecomte).

Architecture, botanique et ingénierie sont convoquées pour mettre au point un nouveau matériau, susceptible de contribuer au renouvellement de l’architecture. Le béton végétalisé développé et breveté dans cette thèse, intégré dans des dispositifs constructifs adaptés, ouvre de nouvelles perspectives que cette thèse propose d’explorer. La question architecturale sous-jacente est la suivante : le béton vivant a-t-il un sens en architecture et comment l’architecture peut-elle tirer profit d’un tel système ? A quelle condition les performances écologique et biophilique convergent-elles avec une expression architecturale cohérente ? Les qualités intrinsèques de cette innovation sont-elles susceptibles de produire des effets à grande échelle, pour améliorer la façon dont les villes sont confrontées à ces défis de la surpopulation et du changement climatique ? Ce travail tente d’évaluer ces hypothèses dans une approche qui va de la formulation du matériau et au choix des plantes jusqu’à des propositions architecturales théoriques aux différentes échelles.